16/09/2011

The House of Love - Black Session (1992)

Je soupçonne certains lecteurs de visiter ce blog exclusivement pour les Black Sessions. Si ça peut vous aider à faire votre deuil de l'émission de Bernard Lenoir... Mais bon, je crois qu'il est temps de tourner la page et d'arrêter d'idéaliser cette émission. Lenoir avait quand même passé une fois un titre d'Alanis Morrissette parce qu'avec un nom pareil si ça se trouve c'était une fan canadienne des Smiths! Bon, c'est vrai, il ne l'a fait qu'une seule fois et on ne l'y a plus repris! House of Love en session acoustique, à l'époque on ignorait que ce qu'on écoutait avec des frissons était leur chant du cygne. Entre frustrations commerciales et tensions internes, la Maison de l'Amour commençait à se fissurer. On fermait les yeux, on se disait que l'album Babe Rainbow qu'ils venaient présenter était seulement un peu trop produit par endroits. Dire que cette superbe session allait être suivie du morne album Audience with the Mind seulement un an plus tard!

The House of Love
Black Session


01. Shine on
02. Crush Me
03. Hope
04. Girl with the Loneliest Eyes
05. You Don't Understand
06. Hannah
07. Philly Phile
08. Fade Away
09. I Don't Know Why I Love You
10. Burn Down the World
11. Blind
12. Beatles and the Stones

Note : Maison de la Radio, Paris, France, 06-05-1992.

[old link is in prison, new link later, maybe]

7 commentaires:

  1. c'est pas entièrement faux ;-)
    Effectivement je suis tombé sur le blog en cherchant des BS, et j'y ai récupéré celles disponibles... Mais je suis resté, il est dans mes flux RSS maintenant :)

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  2. Je m'en doutais!
    (Bien obligé de rester encore un peu, j'ai d'autres sessions ''de la grande époque'' en réserve.)

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  3. ah mais je lis aussi le reste maintenant !
    si c'est l'époque 92-96 alors c'est tout bon pour moi :-)

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  4. Etait-ce bien necessaire de lancer une petite pique au passage sur l'emission de Lenoir?! Qui d'autre aurait permis de decouvrir Moose, Drugstore (bien meilleur en premiere partie que le groupe "vedette" de la soiree: Radiohead. Les guillemets parcequ'a l'epoque le concert m'a coute 60Frs...), Blue Aeroplanes, et autres groupes dont l'exposition aurait ete nulle sans cette emission. Ce n'est pas idealiser, c'est etre un minimum reconaissant et...Realiste.

    Donc, oui, je, nous, sommes attentifs aux BS postees, ca ne nous empeche pas d'etre curieux sur le reste.

    Amities

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  5. Aïe, depuis le temps je devrais savoir que le second degré passe très très mal en ligne. Ce n'était pas une pique, rien que du second degré. Ce que je voulais dire, c'est qu'on s'y attendait bien, Lenoir n'allait pas continuer son émission jusqu'à 90ans ou jusqu'à l'arrêt cardiaque. Il est lui même conscient qu'aujourd'hui c'est sur le net que ça se passe, que des passeurs comme lui n'ont plus la même raison d'être.

    Et puis, même si je suis reconnaissant pour la quantité de groupes que j'ai découvert chez lui, pour le nombre de disques de chevets qu'il m'a fait acheter, pour avoir forgé en partie mes goûts musicaux - mes goûts mais aussi mes exigences et ma curiosité, être ''réaliste'' justement, c'est aussi reconnaitre que sa sélection avait ses limites. Il nous a ouvert des portes, quand j'ai franchi ces portes, j'ai découvert plein de choses passionnantes qu'il ne passait jamais, plein de disques qui n'avaient droit au mieux qu'à un petit papier planqué au milieu des chroniques dans Les Inrocks ou Magic, plein de musiques qui n'entraient pas dans le format ''rock indé''. Pour un titre de Boards of Canada par an, combien de Bola, Isan, Black Dog ou Sybarite zappés? Et Tarentel? Leur ''From Bones to Satellite'' est un disque crucial, jamis entendu chez lui (comme tout ce que sort le label Temporary Residence). Et GYBE, dont les titres étaient trop longs pour son format? Et Stars of the Lid? Et Cerberus Shoal? Et... j'arrête là, on n'en finirait plus. En nous rendant curieux, il a aussi montré qu'il existait encore d'autres niveaux de musique VRAIMENT ''pas comme les autres'', qu'on ne trouvait même pas en import à la FNAC mais seulement sur les pages distro des fanzines. En comparaison, John Peel était bien plus aventureux et radical, lui qui enchaînait un titre d'Herman Dune avec de la techno hardcore russe. Et c'est via Peel que j'ai découvert Nina Nastasia - un des grands amours de ma vie, régulièrement invitée en session.

    Bref bref, pas de pique, des souvenirs à la pelle et du respect, mais la vie continue. Et oui il avait bien passé un titre d'Alanis Morrissette, je vois que ça fait mal de rappeler cet épisode! Si je me souviens bien, ça doit être Beauvallet des Inrocks (encore un que je ne peux plus lire aujourd'hui) qui s'était pointé dans son émission avec ce titre pour rire. Lenoir l'avait passé juste pour le nom.. et a vite compris!

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  6. Et aussi pour le second degré qui passe mal. S'il y a bien une pique, c'est à moi que je l'adressais! Quand j'ai posté la BS de Labradford cet été, je n'avais pas prévu qu'une douzaine d'autres suivraient et que le blog prendrait cette direction.

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  7. En envoyant le comment, je me suis justement demandé: "ironie ?!" Mais, non, je ne l'avais pas discerné.
    Ta reponse est impec.
    J'aurais qd meme du terminer mon comment par un "quoi qu'il en soit merci pour tout".
    Amicalement

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