Sur le regretté label Merck, on savait à quoi s'attendre, et la qualité était la plupart du temps au rendez-vous. Maintenant que Warp sort tout et n'importe quoi, il ne reste plus guère qu'un label comme n5MD pour continuer à sortir de l'IDM aussi soigné. La nostalgie pointera donc à l'écoute de cet album du bulgare Esem. Au passage, quand j'y pense, on disait souvent que Bernard Lenoir était le John Peel français, mais c'est faux. Chacun avait sa personnalité et sa ligne éditoriale. Contrairement à son collègue anglais, Lenoir s'éloignait peu des cannons du rock indépendant dans sa programmation quotidienne, comme s'il était gêné à l'idée de passer des morceaux instrumentaux ou plus franchement électroniques, comme s'il avait peur de sortir de sa chapelle. Pour revenir enfin à ce disque, j'avoue un faible pour l'IDM des pays d'Europe de l'Est, qui apporte une touche plus humaine, mais allez savoir pourquoi!
Esem
Serial Human
CD Merck MERCK 014 (USA, 03-2003)
01. Tjiccli
02. Cee
03. Bleece
04. Swift Urban Departure from What Was Once an Innocent Soul
05. Sofiatram as I Hear It
06. Square Lamp
07. Outburst Nue
08. Kyes Ivrload
09. Scatterhaunted & Vellin Street
10. Upward Instlr
11. Alipe Lacks
12. Tawn
Note : Limited to 1000 copies (sold out).
Bulgarian George Marinov follows up his debut, Enveloped, by edging into more shadowy territories. Influenced on one hand by Detroit techno and its noir-ish urban futures, and on the other by '90s ambient, Serial Human sees Esem seeking a personal voice within the somewhat impersonal world of beat-driven electronica. It pulls one way, to variable effect, toward the current trend of experimental sound design, and another, more succesfully, toward a slightly retro-fitted IDM model. The Esem sound is essentially about two things, swagger and synths, the former sharp, brittle and propulsive, the latter sometimes warm, melodic, but edged with a sawtooth resonance.
http://www.megaupload.com/?d=1GIICD32
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