Roland P. Young - Istet Serenade (EM Records, 2009)

L'incident Megaupload tombe à un mauvais moment. Vous avez noté que j'ai moins de temps pour le blog, si en plus je dois lancer une montagne de re-ups on n'en sortira pas. Donc sur cet album je serai bref: soyez curieux, allez-y et faites la découverte.

Roland P. Young
Istet Serenade
CD EM Records EM1087 (Japan, 2009)

01. Twirling
02.  Curls
03. Dearest
04. Wetness
05. Eclipse
06. Night Air
07. Airlessly
08. Dessert Cave
09. Chrome
10. Tea Bells

Note : 30 years since “Isophonic Boogie Woogie”, Em Records proudly presents Roland P. Young’s “Istet Serenade” – his first original material in as many years.
A foray into the area of music space that represents the core of Roland?s sound philosophy, ‘Isophonics’. The theory of composed improvisation of stillness in the fluidity of constant change. The thingness of actualized sound in the nothingness of acoustic evaporation and recreation from the source of the indwelling presence. This occurs at a speed which defies conscious comprehension but which reveals abundant spiritual revelatory aspects.
To quote mr Young: “The 10 pieces were chosen from 55 comprovisations created over the past year. My Travels to and playing in the atmospheres of Israel, Prague, Rome, London, Paris, Istanbul and Santa Fe, New Mexico combined with my formative years in Kansas City, Missouri then my years in the Bay Area of Northern California and my current residence in Brooklyn, New York inform my music with ever expanding inspirations and creative possibilities.”
This is a sound that is thusly described as spaced acid drones of intense acoustic chill, embracing electronic, ambient, world, avant garde, cosmic, free and chamber jazz music.

http://www.mediafire.com/?24b17b17o3s9dbk

Her Name Is Calla - A Moment of Clarity (Gizeh, 2007)

Un ancien single signé Her Name Is Calla. Post-rock en mode colère rentrée avec des montées en puissance qui menacent de se prendre les pieds dans un héroïsme pompier. Heureusement, on n'est quand même pas chez Muse, et la discographie du groupe demeure tout à fait fréquentable.

Her Name Is Calla
A Moment of Clarity
7'' Gizeh Records GZH15 (UK, 10-2007)

a1. A Moment of Clarity
b1. Lincoln

Note : Limited edition of 500, recorded at home.

http://www.mediafire.com/?3344q1z39pfp62h

Schengen - Nyplex (Roisin, 1999)

Personne n'est mort, tout ce qui a disparu avec Megaupload ce sont quelques liens. N'empêche, ça fait un paquet de chouettes disques que je m'étais fait une joie de partager qui redeviennent indisponibles. Espérons que ce très joli premier maxi de Schengen, entre post-rock et electronica avec des accents à la Isan ne subira pas le même sort. Le label Roisin avait également hébergé des gens comme Osaka, Ma Chérie for Painting ou Portal, on est donc en bonne compagnie.

Schengen
Nyplex
12'' Roisin Recordings Roisin 06 (UK, 1999)

a1. I Think I've Found It
a2. Envy
b1. Classica
b2. Piano One

http://www.mediafire.com/?1qs2jkou6ymlfc0

Jason Corder & Opium - Thepresentday (Practising Nature, 2006)

Quand Jason Corder - plus connu sous le nom de Offthesky - rencontre un dénommé Opium, on se doute bien que le résultat se situera sur les rives les plus ambient de l'electronica. Et je pense que c'est une rive très agréable.

Jason Corder & Opium
Thepresentday
CDr Practising Nature PN019 (Netherlands, 2006)

01. Assembly Line and Sinker
02. Light Polutionitics
03. Highway Powder Lines
04. Neon Cancer Bath
05. Freebase Flower Tunnel
06. 5me0rganic Architechture
07. Street Silence

Note : Percusion, composition & artwork by Jason Corder .
Programming, drones, textures & wave editing by Opium.

http://www.mediafire.com/?bv2fjj703hmau8j

David Linx & Diederik Wissels & Paolo Fresu - Heartland (Nemo, 2001)

Après un rapide coup d'oeil, l'arrêt de Megaupload a quand même fait pas mal de dégâts ici aussi. Pour nous remettre de nos émotions, voici une merveille. J'aurais bien du mal à rester objectif, les disques du duo Linx/Wissels sont pour moi un enchantement, et la présence du formidable trompettiste Paolo Fresu est une source de joie supplémentaire. Ne passez pas à côté!

David Linx & Diederik Wissels & Paolo Fresu
Heartland
CD Nemo / Emarcy - Universal 016 416-2 (2001)

01. The Way Forward (Introduction)
02. Here Be Changes Made
03. Heartland
04. Standing my Ground
05. Solace
06. Sleep (Emma's Lullaby)
07. Praise
08. It Was Always You
09. Fisalina (Interlude)
10. Rest from the World
11. Eavesdropping
12. Ninna Nanna Pitzinnu

Note : David Linx (voc), Diederik Wissels (p), Paolo Fresu (tp, flg).
With Palle Danielsson (b), Jon Christensen (d), Igor Semenoff & Cécile Broché (vln), Dominica Eyckmans (viola), Jean Paul Dessy (cello).

http://www.mediafire.com/?9sw4ke5f885sb8z

Christopher Scott - Switched-on Bacharach (Decca, 1969)

L'album de reprises est une bonne occasion pour se (re)poser la question: qu'est-ce qu'une bonne chanson? C'est subjectif, une affaire de goût, me direz-vous. Certes, mais il doit bien avoir aussi des signes objectifs. Est-ce qu'une reprise ratée - trop respectueuse, trop iconoclaste ou à côté de la plaque - signifie que la chanson n'était pas si bonne que ça, ou uniquement que n'importe qui ne pouvait pas l'interpréter? Un titre mineur transfiguré par sa reprise, est-ce que ça signifie que l'interprète original n'était pas le mieux placé pour le chanter? J'ai bien ma petite idée de la réponse (pensez aux albums hommages médiocres aux Smiths ou aux Pixies, pensez aux classiques transfigurés par Galaxie 500 ou Luna), mais sur ces versions Moog du grand Bacharach je vous laisserai seuls juges!

Christopher Scott
Switched-on Bacharach
LP Decca 75141 (USA, 1969)

01. The Look of Love
02. Alfie
03. Walk on By
04. This Guy's in Love with You
05. Wives and Lovers
06. Do You Know the Way to San Jose?
07. What the World Needs Now Is Love
08. I Say a Little Prayer
09. The April Fools
10. What's New Pussycat?

Note : Credits include co-ordinator Harry Meyerson.
Produced by Metro Talents, Ltd. (MTL).
Arranged and conducted by Dave Mullaney (("Scott" is actually keyboardist Dave Mullaney).
Electronic instruments recorded in the Carroll Sound studios, borrowing Jean Jacques' Moog and Ondioline, but played by Mullaney.

http://www.mediafire.com/?ih7ot33s8vt2vgk

Le marteau s’abat toujours sur le clou qui dépasse

Si la fermeture de Megaupload aura été brutale, ce n’est pas non plus une surprise. Un service qui permet de visionner des films et des séries sans verser un centime aux ayant-droits tout en générant des bénéfices conséquents, c’est trop beau. Qu’on ne me parle pas de gratuité ou de liberté du Net, Megaupload était là pour le profit et faisait largement plus que flirter avec les frontières de la légalité. Et comme dit le proverbe, le marteau s’abat toujours sur le clou qui dépasse.

Ne cédons pas à la panique ni à la paranoïa. Pour les amateurs de musique qui viennent chercher en ligne des oeuvres méconnues, confidentielles ou épuisées, ce n’est pas la fin du monde, à peine un incident de parcours qui sera oublié quand on ira faire héberger nos fichiers ailleurs ou autrement. Pour les plus anciens cette histoire aura même un goût de déjà-vu – la fermeture de Napster il y a dix ans n’a pas sonné la fin du partage en ligne (bien au contraire).

Mais ça reste un sale coup, c’est vrai ! J’ai perdu en un instant une bonne moitié des titres proposés ici, et je n’ai ni le temps ni l’envie de tout remettre en ligne. Je regarderai dans les prochains jours ce qui mérite d’être ressuscité, et je supprimerai quelques posts plus dispensables. Je vous tiendrai au courant des éventuels réuploads, mais celui qui me laisse un message du genre ‘’le lien est mort’’ ou ‘’please re-up’’ aura peu de chances d’être entendu. Si vous voulez me filer un coup de main en remettant en ligne un disque trouvé ici qui vous tenait à coeur, ça me ferait gagner un temps précieux, mais rien ne vous y oblige. Si vous avez un hébergeur à proposer (je ne veux pas dépendre uniquement de Mediafire), vos suggestions sont les bienvenues, et de toute façon on verra bien dans quelques semaines où auront migré les utilisateurs.

Tant qu’on ne ferme pas ce blog, je continuerai à y poster, à un rythme réduit actuellement mais uniquement pour des raisons professionnelles. Il y aura des re-ups, mais ce n’est pas la priorité. Si TOUS mes fichiers avaient été chez Megaupload, je ne tiendrais pas le même discours aujourd’hui, mais pour les visiteurs de ce local rien ne va changer fondamentalement.

P.S. Faites de la place sur vos disques durs, le retour de la musique ici est prévu pour demain !

RST - R136a (Ecstatic Peace, 1998)

Au sujet de RST, le projet ambient-guitar du néo-zélandais Andrew Moon - c'est son vrai non et ça ne s'invente pas!, je ne lis que des éloges et des superlatifs. Ici on vole très haut dans le ciel: drones sculptés à base de guitares vertigineuses et masses sonores en apesanteur paradoxale sont au menu. Un deuxième album suivra en 1999 sur Corpus Hermeticum, puis ce seront dix années de silence avant un retour aux affaires plus régulier. Au fil des disques, sa pâte sonore gagnera en épaisseur et en puissance de feu. Si vous souhaitez prolonger l'expérience, je vous conseillerais volontiers les albums ''Axes'' et ''Tomorrow's Void'', mais toute sa discographie est hautement recommandable donc vous pouvez y aller les yeux fermés.

RST
R136a
CD Ecstatic Peace! E#89 (USA, 1998)

01. Start of an Unfinished Chain Reaction
02. Coils Opposite
03. Red Sky
04. Broken Submarine
05. They Saw Tomorrow
06. Tin Sun
07. Untitled
08. 10
09. Speeding up the Beam
10. Giant Molecule
11. Rstore
12. Event Horizon

Note : Recorded 1994-1996

http://www.mediafire.com/?hyhkh2z0jhfj8jm

Dif Juz - Who Says So? (Red Flame, 1983)

Puisque j'ai actuellement moins de temps pour ce blog, n'en perdons pas et allons à l'essentiel. Et Dif Juz, justement, c'est essentiel. Dif Juz a inventé le post-rock dix ans avant Tortoise ou Bark Psychosis - on parlait alors de dream pop et d'oceanic rock, Dif Juz avait même un hit en puissance avec ''Love insane'' sur leur premier album (un morceau où ils invitaient Liz Frazer des Cocteau Twins), Dif Juz avait tout... ou presque. Car Dif Juz, c'est surtout du dilettantisme : deux maxis, un unique album, quelques cassettes, mini-LPs et titres sur des compilations, et on disparait comme on était venu. Une décennie avant le ''Laughing Stock'' de Talk Talk - leur héritier direct, le groupe expérimentait déjà les joies du silence. Procurez-vous par tous les moyens ''Soundpool'', la réédition de leurs deux premiers maxis fondamentaux.

Dif Juz
Who Says So?
LP Red Flame RFM 24 (UK, 1983)

01. Roy's Tray
02. So Shy
03. Song with No Name
04. Tabla Piece
05. Swnn Part 2
06. Pass it on Charlie
07. Channel
08. The Dub Song

Note : Recorded and Mixed at Starforce 8 Track Studio.
All songs Curtis/Curtis/Thomas/Bromley.
A Dif Juz/H.M. Govt Leisure Time Programme Production.

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Eric Matthews - The Lateness of the Hour (Sub Pop, 1997)

Après le déjà grandiose inaugural ''It's Heavy in Here'', Eric Matthews signait ici ce qui reste à ce jour son chef d'oeuvre, aussi bien au niveau des compositions que de l'orchestration. Le résultat est à la hauteur des ambitions, c'est à dire somptueux. Le seul truc qui n'a pas suivi, ce sont les ventes, sans surprise. Dans un monde où la médiocrité et la facilité sont la norme, des chansons aussi ambitieuses et insolentes ne pouvaient que se brûler les ailes.

Eric Matthews
The Lateness of the Hour
CD Sub Pop Records SPCD 404 (USA, 1997)

01. Ideas That Died That Day
02. My Morning Parade
03. Pair of Cherry
04. To Clear the Air
05. Yes, Everyone
06. Everything So Real
07. Becomes Dark Blue
08. The Pleasant Kind
09. Gilded Cages
10. Dopeyness
11. Since the Wheel Free
12. Festival Fun
13. No Gnashing Teeth

Note : Displaying an increased sense of songcraft and sharper arrangements, The Lateness of the Hour takes the virtues of Eric Matthews' debut, It's Heavy in Here, and amplifies them, resulting in a richer, fuller album. Where its predecessor only made a passing acknowledgment of rock, there's more guitar on The Lateness of the Hour, and it has a less orchestral feel -- the strings and horns are used as coloring, accentuating the songs in the style of swinging '60s pop. Matthews still has a problem with writing provocative lyrics, but his melodicism is at a peak. Each song has a memorable melody which is surrounded by rolling guitars, lush strings, and sweet brass. The best songs have an effortless grace, while even the weaker moments are enjoyable because of the lavish arrangements. Matthews might be too precious for some listeners -- his voice is almost inhumanly fey and breathy -- but, on the basis of The Lateness of the Hour, there's little denying that he is developing into a first-rate songwriter and arranger.
(Stephen Thomas Erlewine, All Music Guide)

http://www.mediafire.com/?mba3yclb438gi9r

Morgan Geist - The Driving Memoirs (Clear, 1997)

Un classique, un disque important - qui m'aura permis d'aller en confiance jeter une oreille vers certains piliers de la techno, et un disque qui coûte un bras aujourd'hui, trois bonnes raisons de le poster. Depuis, les frontières sont devenues plus poreuses, mais si l'impact est moindre l'album n'a rien perdu avec le temps. Du temps, justement, j'en ai moins actuellement, donc avant de l'uploader je vérifie s'il n'est pas déjà facilement disponible en ligne. Je tombe sur un lien mort, ainsi que sur une chronique en français du webzine Des Oreilles dans Babylone, dont je cite les premières lignes: ''The Driving Memoirs est une pièce d’électro-disco minimaliste fortement désabusée et parfois franchement déprimante''. Franchement, si ça ne vous donne pas envie de l'écouter! C'est avec des disques comme celui-ci ou avec des labels comme Warp que les lignes ont bougées, que certaines frontières sont devenues plus poreuses. Surtout, en le réécoutant je trouve que ça n'a pas vieilli - en tout cas ça n'a pas MAL vieilli. Quand on sait à quelle vitesse les disques éléctroniques peuvent devenir datés, c'est un signe qui ne trompe pas.

Morgan Geist
The Driving Memoirs
CD Clear CLR437 CD (UK, 11-1997)

01. Doorbell
02. Flat out
03. Resolved
04. Linking Tunnel
05. This Too Shall Pass
06. Highway Hypnosis
07. Food & Fuel
08. Detoured
09. Self Init
10. You Don't See Me

Note : "Dedicated to the memory of my sister, Nicole Geist. Drive safely."
Dedicated to the memory of his sister (who died in a car accident), Morgan Geist designed The Driving Memoirs as an auditory account of a long road trip, placing it in similar company with Detroit landmarks by Carl Craig (Landcruising) and Model 500 ("Night Drive: Time, Space, Transmat"). In a bit less than an hour, Geist cruises through ten tracks of exquisite, finely tuned techno with an eye to the percussion-programming finesse of Black Dog (circa Bytes) and the reflective, haunting electro-jazz of early As One. But The Driving Memoirs does much more than cycle through its influences; taken in whole, it's a state-of-the-art techno masterpiece that's more than worthy of its predecessors and arguably the best release to come from the highly respected Clear label. (John Bush, All Music Guide)

http://www.mediafire.com/?isyka7babv70ft6

Monopot - Something Is Like Nothing Was (Smalltown Supersound, 1999)

Il y a post-rock et post-rock. Il y a le post-rock épique, cinématographique, majoritairement instrumental, tel qu'illustré par Mogwai ou Godpseed You Black Emperor. Il y a un post-rock plus savant, qui vient souvent du math-rock, on va dire à la Tortoise. Et puis il y a le post-rock tel quel le pratiquaient en aventuriers des groupes comme Slint, Talk Talk ou Bark Psychosis, où l'appel du large et la séduction du silence ébranlaient les certitudes et libéraient les musiciens. Le trio norvégien Monopot entrerait davantage dans la troisième catégorie, avec des chansons qui se donnent le temps de respirer. Et le groupe rejoint aussi mine de rien une grande famille qui irait de Notwist à Idaho - avec Low ou Codeine comme parents, cette grande famille slowcore ou sadcore qui ne confond pas tension avec précipitation, mélancolique mais sans autosatisfaction complaisante, et avec cette envie d'aller regarder d'un peu plus près du côté des frontières. Pour la faire court, ça devrait vous plaire.

Monopot
Something Is Like Nothing Was
CD Smalltown Supersound STS 036 CD (Norway, 1999)

01. Public Garden
02. Jasnaja Poljana
03. Pedestrian vs Ground
04. Once
05. Chemical Intercourse
06. Sundried
07. Together We Make a Hole
08. Leaving the Incubator
09. Computer / Comesun
10. Sane
11. Powerlunch
12. Dronningen
13. Alien Me Alién

Note : Sample taken from "Something I Learned Today", written-by Bob Mould, played by Hüsker Dü (Zen Arcade, SST 027), words taken from vinyl inscriptions on Zen Arcade, SST 027 and "New Day Rising" (SST 031), made and played by Kaptein Kaliber.
Track 12 has a duration of 17:35, but the final 11:52 of the track is silent.

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Alan Licht - The Evan Dando of Noise? (Corpus Hermeticum, 1997)

On a déjà croisé ici le guitariste expérimental Alan Licht, en collaboration avec Oren Ambarchi ou Loren Connors. Sur cet album édité par le légendaire label néo-zélandais Corpus Hermeticum, la guitare est électrique à fond, hargneuse et fougueuse. Je ne sais pas ce que le pauvre Evan Dando des Lemonheads vient faire dans le titre - une blague de fin de soirée sans doute? Par contre, côté noise on est servi. Mais Alan Licht n'ira pas uniquement vous éclater les tympans contre un mur de feedback. Sur le troisième morceau, long de près de vingt minutes, c'est l'accalmie avec la rencontre d'un orgue et d'une clarinette basse. Si le boucan vous rebute, faites quand même un détour par cette oasis, belle parenthèse au beau milieu d'un album résolument bruitiste. Et profitez-en bien, car le fracas électrique revient dès ''For Jojo'', un titre très probablement en hommage au japonais Masayuki Takayanagi. Mon conseil: mettez le volume à fond et saluez vos voisins de ma part!

Alan Licht
The Evan Dando of Noise?
CD Corpus Hermeticum Hermes022 (New Zealand, 05-1997)

01. I Hate Gate (Part 3)
02. Ambulance Chaser
03. West Twenty
04. Lonesome Valley
05. For Jojo
06. Untitled

Ce qu'en disait le label :
Five blasts of Licht, from the excoriating to the spiritually uplifting. Mr Licht should need no introduction, this is minimalist mantra music for the end of the millennium. (Corpus Hermeticum)

Note : If the hilarious title is any indication, one would wonder if the former Run On guitarist's experimental music is savvy, inconsistent, elusive, and charming like that of the Lemonheads singer who is butt of the joke. The New Zealand noise label Corpus Hermenticum found a kinship with the New York noise king and released this collection of obtuse feedback experiments with accompanying pop musicology dossier on an unsuspecting and all too serious avant-garde music audience in the late '90s. Containing a series of somewhat humorous experiments, this CD documents some of the most thrilling divulgences into noise experimentation that the improviser released post his tenure in the legendary noise group Blue Humans. Throughout a rock sensibility prevails, and solo noise guitar dominates the album aside from a beautiful pipe organ and bass clarinet drone that touches on minimalism. Another great moment of lo-fi mayhem is "Lonesome Valley" where a tape recording of a South Carolina hollering contest is turned into a post-experimental sonic drama. (Dean McFarlane, All Music Guide)

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The Nits - Black Session (1995)

Vous êtes déjà allés regarder du côté des commentaires de la Black Session des High Llamas, vous avez donc surement déjà vu qu'un visiteur y a déposé un bien joli cadeau avant Noël : cette session de 1995 des Nits. Pour les retardataires - et parce que ce serait dommage de la laisser dans l'ombre, je la mets en avant aujourd'hui, et je renouvelle mes remerciements au passage!

The Nits
Black Session

01. Introduction
02. Road Not Taken
03. Oom-Pah-Pah
04. The Train
05. Boy in a Tree
06. Cars and Cars
07. Rhythm of the Rain
08. The Magic of Lassie
09. Love of my Life (Zappa)
10. Home Before Dark
11. The Dream
12. Avec une Aile Cassée
13. In the Dutch Mountains
14. Adieu Sweet Bahnhof
15. Nescio
16. J.O.S. Days

Note : Session n°82, Paris, 18.10.1995

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Oui, quatre gros fichiers! C'est en format WAV, à part une édition officielle en CD par Radio France on fera difficilement mieux. Mais si c'est trop lourd pour vous, si Megaupload est infernal à l'heure où vous rentrez du boulot, si une version ''portable'' vous suffit ou vous conviendrait mieux, je vous propose un lien en MP3 à 320 kbps ici:
http://www.mediafire.com/?j16z48b1vwi5jwa

La hotte du Père Noël était bien remplie, puisque cette session était accompagnée d'un autre live des Nits dans les studios de Radio France, cette fois-ci pour FIP en janvier 2006 (si je ne me trompe pas de date). Pour FIP c'est par ici :
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Ne zappez pas, ce n'est pas encore fini! En introduction à la Black Session, Lenoir parle d'une compilation qui a l'air aussi rare que les raretés qu'elle collecte. L'album s'appelle ''Qest'', je pensais le poster, mais un autre lecteur m'a devancé. Vous trouverez le lien et toutes les informations utiles dans les commentaires du premier album des Nits.
Et si on ajoute l'album symphonique pas pompier ''Hjuvi'' et les très belles reprises de Leonard Cohen par Henk Hofstede en solo, on aura fait le tour de ce qu'on trouve ici concernant les Nits... pour le moment!

Noël Akchoté - Perpetual Joseph (Rectangle, 2002)

En cherchant, de temps en temps on parvient à trouver des titres du label Rectangle au compte-goutte sur la blogosphère. Alors voici une goutte de plus! Puisque cette musique n'a plus rien à voir avec le format pop, on dira de cette exploration de feedback de guitare qu'elle est expérimentale. Pourtant, je n'y vois rien de difficile. C'est calme, sobre et studieux, nocturne et apaisant, et ça reste toujours accessible. Le geste est économe, le résultat est accueillant, à découvrir.

Noël Akchoté
Perpetual Joseph
CD Rectangle Rec-AL2 (France, 11-2002)

01. 17.
02. 18.
03. 19.
04. 20.

Note : Recorded and mixed on June 28th, 2001 at Auditorium de Saint-Ouen, Saint-Ouen, France.
The third and final installment in a trilogy of solo albums, this Joseph explores a similar path as Alike Joseph and Simple Joseph, but it reaches a new level of purity and beauty. Noel Akchote is credited for guitar and amplifier. He works with feedback, producing delicate, sustained tones by gently touching the strings or flipping pickup switches. The sounds never get aggressive; on the contrary, the guitarist struggles to keep things quiet and pleasurable -- even though that last word may seem a bit odd. In "20" -- the four tracks are titled "17" through "20," but they don't add up with the tracks on the previous albums (four each) -- things get louder and noisier, but the first three pieces stand as little gems of control. "17," for instance, exerts quite a fascination on the listener, its delicate tones ringing endlessly, the guitarist exploring the rich possibilities of very limited gestures, even putting together a beat from the flipping of switches and foot pedals. The Joseph series is quite different from Akchote's work in improvising groups or rock/jazz outfits (see the Recyclers or his work with Katerine). Expect music that has more to do with sound art and the placement of a sound event in space and time than with something associated to the guitar. (François Couture, All Music Guide)

http://www.mediafire.com/?2tsj4b27zvn5hgd

Osaka - Twisted Emirates Vol One (Active Suspension, 2000)

Le retour des excellents Osaka sur le blog. Egalement, le retour d'Active Suspension. Le label parle de space rock, pour moi on est plus dans un post-rock à la Bark Psychosis, mais bon... Ici les bretons se font remixer tout en douceur par des amis très fréquentables. Et si je ne suis pas d'accord avec l'étiquette space rock, je confirme le reste de la présentation qu'en fait Active Suspension : une musique hautement émotionnelle pleine de guitares et de mélancolie. Ambient groove, en voilà une jolie étiquette pour le coup!

Osaka
Twisted Emirates Vol. One
12'' Active Suspension ASR02 (France, 11-2000)

a1. Kalispera Variation by State River Widening
a2. The Ecoline Van by O.Lamm
b1. Geodesic Dome by The Big Knife
b2.. Mobsters and Racketeers by Portal

Note : OSAKA is a spacerock duo outfit from Brest. Yannick also plays in krautrock, ambient bands TANK and COLOR UND CLIMAX. They play a traditional yet highly emotional music, full of guitars, delay and melancholy. Releases available on Roisin (uk), MykeDroner (uk), and Diesel Combustible (fr).This 12" came just after the 7" on Active Suspension, and features 4 remixes from ambient to groove. (Active Suspension)

http://www.mediafire.com/?qqoi5asiqm9rehm

v/a - Triple 7'' Boxset (Rocket Racer, 2000)

Dans les prochaines semaines, je vais avoir des journées plus remplies, donc moins de temps libre, donc moins de temps pour ce blog. Concrètement, pour vous ça va changer très exactement que dalle, voire rien - après tout c'est à moi d'organiser mes journées. Après cette nouvelle décidément cruciale, passons à quelque chose de plus intéressant, avec ce triple vinyle qui mérite franchement le détour. Entre le post-rock mélancolique d'un Yellow6 première période, l'indietronica façon Darla curieusement représentée par un Portal en mode drum n' bass cotonneuse, l'electronica de Styrofam - déjà présenté ici dans sa première incarnation sous le nom de Tin Foil Star, et le kraut carré des brestois de Tank - eux aussi déjà passés par ici, cette triple galette est ce qui s'appelle un repas très équilibré. Et si vous n'aimez pas, je vous rembourse la différence! (Sérieusement, goûtez, c'est du tout bon.)

Various Artists
Triple 7'' Boxset
3x7'' Rocket Racer RR011 (USA, 2000)

01. Yellow6 - Summersend
02. Lackluster - Mellifluence
03. Portal - Pulse
04. The And/Ors - Bed of Nails
05. Styrofoam - So They Never Talked
06. Tank - Twist / Run / Repulsion

Note : Limited to 499 hand-numbered copies. 8 copies include a bonus mispressed test pressing 7", each of them hand-numbered as well. The boxset includes two photocopied inserts, a set of six extra labels (identical to the six labels used on the vinyls) and a wrappered toffee sweet.
The three records were initially planned to be released seperately and were assigned catalog numbers RR011 through RR013, which appear in the run-out grooves on the vinyl. But when it was decided to release them as a box-set, RR011 was used for the whole set, and numbers RR012 and RR013 were used for different releases.

http://www.mediafire.com/?qvr7poerqk334md

The Velvet Underground - Norman Dolph Acetate (1966)

Quand cet artefact du Velvet Underground est apparu, ça aura été l'affolement chez les amateurs, davantage encore lorsqu'il a été authentifié. J'ai toujours quelques doutes, mais j'avoue que je ne suis pas allé vérifier. Heureusement, comme rien ne se crée, rien ne se perd et tout se transforme, l'objet s'est vite retrouvé diffusé sur le Net ou sur des bootlegs. Et on y entend quoi, au juste? Des versions alternatives du premier album du Velvet Underground, le tout avec une copieuse couche de craquements. Si vous l'aviez loupé à l'époque, c'est à mon tour aujourd'hui de le proposer.

The Velvet Underground
Norman Dolph Acetate
Bootleg LP/CD XTV 122 (Sweden, 1966 - released 2007)

01. European Son [alternate mix]
02. The Black Angel's Death Song [alternate mix]
03. All Tomorrow's Parties [alternate mix]
04. I'll Be Your Mirror [alternate mix]
05. Heroin [alternate take]
06. Femme Fatale [alternate mix]
07. Venus in Furs [alternate take]
08. I'm Waiting for the Man [alternate take]
09. Run Run Run [alternate mix]

Note : This record is an exact copy of the original acetate with different mixes than the original released album.

Bootleg liner notes :
"The Most Influential Debut Album"
Available for the first time, in it's original form.
What you are holding in your hand is what the first Velvet Underground album would have sounded like had it not been rejected by the powers that be.
Andy Warhol's objective was to capitalise on the buzz surrounding the bands debut gigs under the guide of the Exploding Plastic Inevitable shows. A Music - art - freak out - happening. Andy, wanting to keep the band's abrasive sound and seedy subject matter , arranged for a session at a run down New York studio called Scepter Studio's , under the watchful eye of a Mr. Norman Dolph. Payment for the four day recording session in April 1966 was one of Andy's paintings. Which in time would prove very financially rewarding for Mr. Dolph.
The recording cut onto acetate were listened to by Columbia Records and rejected. As was all the great era defining music, check out The Beatles and The Rolling Stones for similar tales of woe. The group would later that year be dispatched to Los Angeles to re-record the bulk of these tunes, 'Heroin', 'Venus in Furs', and 'I'm Waiting for the Man' with another producer Tom Wilson at a studio called TTG. The other tunes would be remixed and a recording of 'Sunday Morning' cut in New York would be added alongside 'There She Goes Again'. The Track Listing changed around to give a more user friendly feel to the album.
Here we present the original album taken from the acetate version with it's original running order. ‘European Son’ opens the album, which is a completely different take than the released version. It has a bluesier structure that builds more gracefully and is several minutes longer. “Black Angel’s Death Song’ is a different mix to the finished tune. ‘All Tomorrow’s Parties’ again is a different mix to the released version. ‘I’ll Be Your Mirror’ has a radically different sound that has less echo on Nico’s vocals and the backing vocals are lower in the mix. ‘Heroin’ is a completely different version. The guitar line is different, vocal inflections are different and contain some different lyrics. The drumming is more primitive and runs parallel with a tambourine. ‘Femme Fatale’ is also a radically different mix. The percussion is more prominent and the background vocals used in a peppier way. ‘Venus In Furs’ is a completely different version. The vocal accents are different. Instrumentation more based around John Cale’s violin than the guitar, as in the released version. ‘I’m Waiting For The Man’ is a completely different version. The guitar line is completely different and some of the lyrics also. No drums, just tambourine and a bluesy guitar solo. ‘Run Run Run’ is a different mix to the released version.
What also changes the feel of the Album is the running order. This original version starting with 'European Son' and with the absence of the lighter cut 'Sunday Morning' that opened the released version, gives the album darker feel. Which one is better? that is up to you to decide. But now for the first time since 1966 you can hear the dreamscape that the band and Mr. Andy Warhol had in store for us.
So sit back, peel slowly and listen to this lost masterpiece in all it's unripened? glory........

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Shelley, O'Rourke, Moore, Ranaldo - Melbourne Direct (Saucerlike, 2006)

Voyons... Je n'ai rien posté sur ce blog depuis une semaine, si mes calculs sont exacts ça doit donc faire une semaine qu'on n'a pas croisé Jim O'Rourke par ici. On retrouve Sonic Youth au quasi-complet, il n'y manque - déjà? - que Kim Gordon. Les habitués connaissent le principe : le groupe sort ses albums ''officiels'' sur un gros label, leurs projets plus expérimentaux sur leur propre structure, et quand ils vont réellement à l'aventure hors des grands axes du rock, ils retrouvent leurs noms en même temps que leur complète liberté. Démonstration une nouvelle fois sur cette livraison australienne.

Steve Shelley, Jim O'Rourke, Thurston Moore, Lee Ranaldo
Melbourne Direct
2x12'' Saucerlike Recordings SL 008 (Australia, 2006)

a1. Untitled
b1. Untitled
c1. Untitled
d1. Untitled

Note : Cut direct to disc in Melbourne, Australia, June 24, 2004 at Corduroy Records & Detective Agency. Limited edition of 800 copies.

http://www.mediafire.com/?zbnvzcqqxcvqm8w

Erik Enocksson - Man Tänker Sitt (Kning Disk, 2009)

J'étais resté sur le - bon - souvenir d'un Erik Enocksson plutôt folk, et je le retrouve dans l'exercice de la bande originale dans une veine néo-classique. N'étant pas un grand amateur du genre, ça me laissera de marbre, mais d'autres seront certainement davantage sensibles à sa délicatesse.

Erik Enocksson
Man Tänker Sitt
CD Kning Disk KD070 (Sweden, 08-2009)

01. Prologue: Somnio
02. I. Nox Egoque Soli
03. II. Non Lupi
04. Non Strigis
05. Haec Silva Odi
06. III. Nox Egoque Soli
07. IV. Non Ursae
08. Finale: Ange, Nocte Nudapecta
09. Epilogue

Note : Alternative title: "Burrowing".
Soundtrack to the Fredrik Wenzel/Henrik Hellström film with the same title.

http://www.mediafire.com/?t8t07cfvgf699rn

v/a - Radio Pyongyang (Sublime Frequencies, 2005)

Je crois que cete fois-ci, le titre de l'album me dispense de commentaires superflus : commie funk et agit pop en provenance d'un goulag à ciel ouvert. Tellement peu de choses, d'images ou de sons, parviennent à filtrer de ce pays, on ne passera donc pas à côté de cette occasion.

Various Artists
Radio Pyongyang: Commie Funk and Agit Pop from the Hermit Kingdom
CD Sublime Frequencies SF023 (USA, 2005)

01. Unknown Artist - Motherland Megamix
02. Unknown Artist - New Model Army
03. Unknown Artist - Numbers Game
04. Unknown Artist - Pride Of The Nation
05. Unknown Artist - Start 'Em Young
06. Unknown Artist - Arirang
07. Unknown Artist - Commie Funk
08. Unknown Artist - Motherland Redux

Note : Schmaltzy synthpop, Revolutionary rock, Cheeky child rap, and a healthy dose of hagiography for Dear Leader Kim Jong-il, this is the now NOW sound of North Korea! A hermit kingdom with a rich folk history and an even richer tradition in over-the-top praise for the ruling House of Kim, the Democratic People’s Republic of Korea remains a diplomatic thorn and a culture never Neverland. Boasting a heady mix of Stalin opera, Tokyo karaoke and brooding impressionism, the sound of present-day Pyongyang distills into warped agit-pop and lost-in-time commie funk. If you’ve ever wondered what goes on in North Korean music, this is your vehicle for exploration. Christiaan Virant has visited this mysterious land and has assembled this amazing audio collage. Captured within are rare live recordings from various performances and mass games demonstrations, sounds lifted from People’s Army television dramas, samples from hard-to-find CD releases obtained in the capital, and of course, news reports from the "real" Radio Pyongyang, which continues to broadcast to this day, albeit under the new, strikingly anodyne moniker "Voice of Korea".

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v/a - Radio Palestine: Sounds of the Eastern Mediterranean (Sublime Frequencies, 2004)

Dans mon précédent message, j'ai oublié de préciser que Sublime Frequencies est piloté par Alan Bishop des Sun City Girls, et que le label a entre autres sorti des albums d'Omar Souleyman - et rien que pour ça il aura ma reconnaissance éternelle. Ici, le ghetto blaster va du côté de la Palestine, rappelant un vérité simple: la musique pousse partout, même au milieu des conflits. Et dans ce cas précis, la musique pousse aussi sous le soleil au bord de la mer. Ce que j'aime chez Sublime Frequencies, c'est que chez eux l'expression ''sono mondiale'' prend tout son sens.

Various Artists
Radio Palestine: Sounds of the Eastern Mediterranean
CD Sublime Frequencies SF008 (USA, 2004)

01. Madame Foyer
02. Falafel Eastern
03. Bedouin Sparklers
04. Tangental Psychedelico
05. Solitaire Oriental
06. Beirut Cocktail / Khartoum Entree
07. Voice of Peace?
08. The Aswan Slip
09. Ramadan with Crowbar
10. Night In Ancient Egypt
11. Exploding Briefcases of Cairo
12. Trenchcoat Heatwave, Buffet-Style
13. ElectriCAIRO
14. How Are You, Mr. Criminal?
15. Psychic Iman INC.
16. Freedom Fighters
17. Lo-Fi Nubia

Note : Recordings made during the summer of 1985.
From the traditional Nubian sounds of Southern Egypt to the cultured Arabic pop of Beirut, its all here in super-sonic collage: Cairo Orchestral/Greek Sartaki/Palestinian Folk/ Jewish and Euro-hybrid music styles/ Jordanian reverb guitar....all placed deep within the mirage of an 18 year-old time capsule of news, commercials, radio plays, UFO signals, Secret agent messages and chainsaw shortwave! Recorded in the summer of 1985 from Aswan to Jerusalem, this is a cerebral-smashing 65-minute listening experience soaked in raw beauty. If you don't like gettin' your ears pierced, then Clear the path NOW....the Radio Collage Revolution has been unleashed!

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v/a - Radio Algeria (Sublime Frequencies, 2006)

Mes chers compatriotes, l'heure est grave. Le monde traverse une crise historique, et c'est loin d'être terminé. Le 31 décembre étant tombé un samedi, on a eu le dimanche pour récupérer mais ça fait un jour férié en moins - et la reprise du lundi arrive d'autant plus vite. Et en plus il pleut! Par conséquent, mes chers concitoyens, je vous propose une parenthèse dans notre routine.
Imaginez que vous êtes un touriste visitant un pays étranger, en train ou en taxi. La vitre est ouverte, et vous captez toutes les radios du pays dans votre tête. Je n'emploie pas le mot touriste au hasard, c'est la démarche du label, et c'est aussi ce qu'on lui reproche parfois. Car ici, on n'est pas chez Ocora. Oubliez les notes de pochette et les livrets détaillés, c'est livré brut : ''unknown artist'' à tous les étages comme si vous y étiez. Autre souci, un touriste qui ne se fait pas arnaquer n'est pas un vrai touriste, et des daubes ultra-commerciales peuvent se glisser incognito au milieu de la sélection sans prévenir. Certains audiophiles tiquent aussi, les sources étant assez variées (de la cassette au vinyle), tout ça n'est pas toujours d'une qualité hi-fi 5.1 - encore une fois c'est livré brut. Mais, et c'est bien là l'essentiel, pour les matins d'hiver où vous n'avez pas envie de vous lever parce qu'il fait encore nuit, parce qu'il fait froid, parce qu'il pleut, parce que vous n'avez pas assez dormi, parce que vous n'avez pas envie d'aller en cours ou au boulot, c'est le meilleur antidote à se glisser dans les écouteurs.
(Et ce n'est pas vraiment une parenthèse pour ce blog, à défaut d'une nouvelle Black Session les anciens auditeurs de Lenoir retrouveront un peu du programme cosmopop mensuel.)

Various Artists
Radio Algeria
CD Sublime Frequencies SF029 (USA, 2006)

01. Unknown Artist - Disco Maghreb
02. Unknown Artist - Exterior Grooves
03. Unknown Artist - Evaporationg Borders
04. Unknown Artist - Radio International
05. Unknown Artist - Saharan Mosaic
06. Unknown Artist - Radio Oran
07. Unknown Artist - Folk Mysteries
08. Unknown Artist - Andalusian Nights
09. Unknown Artist - Collage Ornamental
10. Unknown Artist - Radio Algiers
11. Unknown Artist - The Fading Of Fidelity

Note : Recorded in 2005 from collected AM, FM and Shortwave broadcasts in Algeria.
Radio Algeria is a multi-dimensional assembly of audio culture from the Mediterranean coast to the undefined border areas of the Sahara Desert and beyond. This is perhaps the most diverse collection of the Algerian listening experience ever presented featuring raw Berber folk, modern Arabic pop, sacred Islamic traditional, Andalusian orchestral, Guesba (the origin of Rai), classic early Rai, Khabyle, Tuareg, Saharaui, and hybrid music styles influenced by Europeans to the north and sub-Saharan Africa to the south. The presence of French culture is a relevant factor in some of these tracks as modern history would suggest and the language is still spoken by a large portion of the population. No English is spoken on Algerian-produced radio. Collected, assembled and edited in 2005 from AM, FM, and Shortwave broadcasts recorded in Algeria, there are radio finds here that defy categorization. Excerpts of bumper music, DJ announcements, advertisements, and radio station Id’s reinforce the transitions between the musical segments throughout this production.

http://www.mediafire.com/?6cz6wow9vnjfje8

Chris & Carla - Come as You Aren't (self-released, 2002)

Retrouvé dans un coin de disque dur - preuve qu'un local virtuel peut lui aussi être mal rangé, un ''bootleg officiel'' du couple des Walkabouts tout plein de charme. Dans un message plus ancien, je disais que pour moi les Walkabouts sont un groupe de deuxième division, mais que ce n'est pas un défaut du tout - je n'ai pas dit seconde zone! On ne penserait jamais à eux pour la photo de couverture d'un magazine de rock, et c'est tant mieux comme ça.

Chris & Carla
Come As You Aren't
Tour-only CD self-released (USA, 2002)

01. Talk Intro
02. Life Full of Holes
03. Black Rope Tied
04. Velvet Fog
05. Mercury Rising
06. Slow Red Dawn
07. New Love Ends
08. Leaving Kind
09. Lift Your Burdens Up
10. Electric Wire
11. Straight to the Stars
12. Cortez the Killer (Neil Young)
13. Climb
14. Can You Fly? (Freedy Johnston)

Note : Recorded at Ancienne Belgique, Bruxellles; June 15th, 2001.
This "official bootleg" CD began to be sold on the 2002 Walkabouts tour and is not available commercially.

http://www.mediafire.com/?n08j9p25kcxnk9k

The Wedding Present - Holly Jolly Hollywood (Vibrant, 2008)

Voilà une carte postale de Noël qui n'a pas été postée dans les temps. Pour une fois on n'accusera pas les services de la Poste, je suis seul responsable du retard! Mais c'est promis, j'ai changé, j'ai pris de bonnes résolutions et ça ne se reproduira plus en 2012.

The Wedding Present
Holly Jolly Hollywood E.P
Promo CDr Vibrant Records VIBEDS010 (UK, 2008)

01. Holly Jolly Hollywood (feat. Simone white)
02. Holly Jolly Hollywood [Acoustic Version]
03. White Christmas

Note : A Wedding Present Christmas release which features David Gedge's very own new Christmas song, "Holly Jolly Hollywood", a duet with the acclaimed Los Angeles songstress Simone White about Christmas in LaLa Land. Also included is a cover version of "White Christmas" by Irving Berlin.

http://www.mediafire.com/?1mnkzkd6hc999gq