21/01/2012

David Linx & Diederik Wissels & Paolo Fresu - Heartland (Nemo, 2001)

Après un rapide coup d'oeil, l'arrêt de Megaupload a quand même fait pas mal de dégâts ici aussi. Pour nous remettre de nos émotions, voici une merveille. J'aurais bien du mal à rester objectif, les disques du duo Linx/Wissels sont pour moi un enchantement, et la présence du formidable trompettiste Paolo Fresu est une source de joie supplémentaire. Ne passez pas à côté!

David Linx & Diederik Wissels & Paolo Fresu
Heartland

CD Nemo / Emarcy - Universal 016 416-2 (2001)

01. The Way Forward (Introduction)
02. Here Be Changes Made
03. Heartland
04. Standing my Ground
05. Solace
06. Sleep (Emma's Lullaby)
07. Praise
08. It Was Always You
09. Fisalina (Interlude)
10. Rest from the World
11. Eavesdropping
12. Ninna Nanna Pitzinnu

Note : David Linx (voc), Diederik Wissels (p), Paolo Fresu (tp, flg).
With Palle Danielsson (b), Jon Christensen (d), Igor Semenoff & Cécile Broché (vln), Dominica Eyckmans (viola), Jean Paul Dessy (cello).

http://www.mediafire.com/?9sw4ke5f885sb8z

2 commentaires:

  1. too bad le lien est mort , dommage cela paraissait prometteur , serait il possible d avoir un reup ?? merci

    cap

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  2. commentaire sur citizenjazz

    David Linx chanteur à la voix caressante, Diederick Wissels pianiste-compositeur, efficace arrangeur et Paolo Fresu, trompettiste délicat, ont réussi à accorder leur inspiration et à partager un imaginaire de légèreté voilée, entre mélancolie et exquise nostalgie.
    Heartland surprend, dans le petit monde convenu du « jazz vocal » actuel, par un résultat sensiblement original : on se laisse d’abord entraîner par la fluidité des timbres, les couleurs douces et insistantes, le climat qui évoque souvent la musique de chambre, les arrangements de Wissels mettant en valeur la formule du quatuor classique dans Standing my ground ou Solace.
    Mais c’est la voix de David Linx, qui s’avère troublante, même parée de toutes ses affectations. Son phrasé au swing original, étire ou malmène au contraire la mélodie, trop attendue autrement, comme dans Eavesdropping.
    Et puis, retraversé par une variété convaincante, une pop élaborée, le jazz fait son éternel retour conduit par une rythmique sûre et raffinée (Palle Danielson à la contrebasse, Jon Christensen à la batterie) sur contrepoint expressif de bugle. Les interventions de Fresu, veloutées et subtiles, toujours entre Chet et Miles, ont ce grain particulier de silence, qui confère un charme spécial au traditionnel Ninna Nanna Pitzinnu.

    Cet album parfaitement hétérogène, étrangement intemporel par son décalage même, finit par imposer sa petite musique, intimement séduisante. Ce disque devrait avoir du succès auprès d’un public plus large que celui des purs « jazzeux ». A l’heure où une Diana Krall obtient tous les suffrages, pourquoi ne pas reconnaître la grâce évidente de ces mélodies du coeur ?

    cap

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